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Le va-et-vient entre les programmes de développement et les programmes d'urgence – les effets sur la santé et la nutrition

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Lundi 18 novembre, 2013

Intervenantes: Kerri Agee, Catholic Relief Services, République Démocratique du Congo (CRS/RDC);  Noro Hasina Ratsimbazafy, Coordinatrice en Résilience, SALOHI, Catholic Relief Services (CRS), Madagascar; Adriane Seibert, Spécialiste sénior en nutrition, Save the Children; Modératrice: Circe Trevant, Consultante indépendante

Dans beaucoup de pays, on traverse des urgences à court terme ou des cycles d’urgences prolongés. Pour les programmes de développement, les retombées sont multiples. Dans cette session, des présentateurs venus de trois pays différents (la RDC, le Madagascar et le Niger) nous ont parlé de leurs expériences et des effets des urgences sur la planification de leurs programmes, la communication avec les communautés, etc.

Niger: La présentatrice a expliqué que les urgences peuvent détourner les ressources du développement, dont la ressource humaine du personnel. Les programmes essaient d’appuyer la coordination entre les urgences et le développement, mais ce n’est pas toujours évident. La coordination des programmes doit démarrer au niveau de la communauté.

Madagascar: Le Madagascar est une île dont les catastrophes naturelles principales sont les inondations et les tempêtes, surtout dans le sud. Les meilleures pratiques en matière des urgences comprennent (1) relier les premières activités de relèvement (celles qui durent de 2 à 6 semaines) avec le programme afin de ne pas déranger la communauté et d’autres activités et (2) permettre à la communauté d’exercer un certain contrôle, afin qu’elle ne soit pas tributaire des ONG. Il existe également des défis, bien entendu, tels que la diffusion des informations dans les zones où les lignes téléphoniques ont été coupées ou les routes bloquées, ainsi que la coordination entre les équipes humanitaires et celles du développement, vu que leurs approches sont souvent différentes.

Congo: Quand le groupe M23 est arrivé en 2012, la crise s’est aggravée. Les routes étaient en très mauvais état, et la communication avec les bénéficiaires en a souffert. Par exemples,  des personnes non inscrites arrivaient pour recevoir des denrées, et l’insécurité rendait parfois impossible le transport des denrées. Les modifications apportées au programme comprenaient l’augmentation du nombre de centres de distribution alimentaire et le report de la distribution alimentaire à tous les deux mois au lieu de tous les mois. Les mères ont été déterminantes dans cet effort, facilitant le bon déroulement du programme et communicant des informations-clé en matière d’allaitement et de préparation d’aliments équilibrés.

Présentation 1

Présentation 2

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