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Lundi 18 novembre, 2013

Présentatrice: Nancy Mock, Professeur, Co-directrice de l’Académie de Leadership en Résilience aux Catastrophes (Disaster Resilience Leadership Academy), Tulane University

Cette session a fourni aux participants des concepts, stratégies et méthodologies pour mesurer la résilience et ses déterminants. Une présentation d’ouverture a proposé un cadre conceptuel pour mesurer la résilience, y compris les facteurs systémiques qui caractérisent la résilience, tels que les chocs/risques, les actifs/capacités et les interactions entre les déterminants à échelles et niveaux multiples. Des approches de mesure, dont les méthodes quantitative et qualitative, se sont discutées, ainsi que des particularités des indicateurs, telles que leur degré de subjectivité ou objectivité. Des concepts systémiques tels que l’importance des conditions initiales, des points de basculement, du flux et de l’échelle ont fourni aux participants une approche pour mesurer les dynamiques changeantes qui exercent une influence sur les ménages. La session s’est achevée en donnant aux participants l’occasion de réfléchir à des questions essentielles à l’avancement du programme de la résilience.

La présentatrice a souligné qu’il n’existe pas d’indicateurs standard pour mesurer la résilience et que le processus est compliqué. Elle a décrit plusieurs approches à la mesure de la résilience. Celles-ci ont tendance à varier en fonction de la communauté de pratique (changement climatique, durabilité, aide alimentaire, aide humanitaire). Les indicateurs de l’USAID en matière de résilience se répartissent en cinq catégories : (1) les revenus et l’accès à la nourriture ; (2) les actifs ; (3) le capital social et les filets de sécurité ; (4) la nutrition et la santé ; et (5) la capacité d’adaptation. Le choix d’indicateurs à utiliser varie en fonction de l’objectif du programme.

La présentatrice a également souligné que la collecte de données pour mesurer la résilience peut coûter cher. Elle a observé que la résilience se mesure le plus souvent au niveau du ménage, mais qu’il est également important de la mesurer aux niveaux de la communauté et du système, puisque certains indicateurs, tels que le capital social, ne sont pas faciles à saisir au niveau du ménage. Elle a noté l’importance d’utiliser des approches à la fois quantitatives et qualitatives vu que certains facteurs aux niveaux supérieurs ne se reflètent pas dans les mesures quantitatives. Des mesures de la résilience doivent se poursuivre sur une période assez longue et des indicateurs différents doivent se choisir à différentes étapes du continuum de résilience—de la ligne de base jusqu’aux mesures des perturbations, de la résilience et du bien-être final.

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